7 janv. 2014

Comme un lézard


Me revoilà après 15 jours de vacances, ressourcée et chargée de cadeaux comme d’amour !

Deux semaines dans un cocon protecteur, à laisser l’esprit gamberger.

Comme un lézard qui savoure le soleil, j’ai apprécié les bonheurs simples et surtout le mien.



Je t’ai beaucoup rêvé mon ange.

Je ne suis pas de celles qui s’empêchent de vivre ou savourer la grossesse, ni parce que malheureusement d’autres souffrent encore (même si je suis bien loin d’y être insensible), et encore moins parce que oui certains jours sont plus durs que d’autres.

Mais si celles qui se plaignent de tout, de rien (au final) m’agacent au plus haut point, j’ai beaucoup pensé à celles à qui je souhaite CE bonheur.

L’injustice devant la parentalité me prends aux trippes quand je lis la douleur de ces personnes qui souffrent, je n’ai rien oublié.



Si je ne suis plus de celles qui attendent, ma place n’est vraiment pas (encore ??) au milieu des « dindes » enceintes. Ce ne sera jamais une critique envers (certaines de) mes amies n’ayant jamais connu cette douleur là mais bien le simple constat, nous ne vivons sans doute pas la grossesse de la même manière. 

Aussi pénibles puissent être les « maux » de grossesse (et crois moi je suis servie), ils font partie du bonheur. Aussi beau que cela puisse être, je ne ressens pas ce besoin de l’étaler partout. Aussi heureuse que je puisse l’être, je n’ai pas envie de le crier à la terre entière
.

Je suis consciente que c’est aussi mon caractère et ma façon d’être mais quand j’ai eu besoin de parler beaucoup de l’infertilité, je constate que je veux garder beaucoup de ma grossesse pour moi, pour nous.



Il y a eu des larmes de bonheur pendant ces vacances, des annonces « officielles » aux familles, une échographie importante, la découverte de ton secret, des étoiles dans nos yeux.

Et beaucoup de pudeur quand il a fallu annoncer cette grossesse devant les autres, car tout les deux redoutons de blesser des gens qui souffrent, nous cherchons dans les yeux des autres qui pourrait souffrir ces mille maux que l’on ne devine pas toujours.



Non, je crois que l’on n’oublie pas.

Aujourd’hui plus que jamais, on sait ce bonheur mais nous avons besoin de faire attention aux autres, comme de vivre pour nous.

Après tout le bonheur est déjà personnel savoir savourer ce que l’on a, réellement. Apprécier ta saveur après la douleur. Te donner toute la valeur que tu mérites, le voir dans les yeux de ton papa, te voir pousser au creux de moi.



Je suis un lézard, contre mon rocher, ma moitié, et je savoure pleinement le soleil.

Celui au creux de moi,

Enfin mon cœur est chaud.



Que votre année soit douce, que le soleil brille pour vous et que chaque jour vous approche un peu plus de votre soleil, VOUS autres.

22 déc. 2013

Le bonheur est là...

L'émotion a été au rendez-vous.
Le bonheur aussi.

La découverte, l’innocence et les yeux brillants devant ta silhouette qui se dessine.
Les sourires béats devant ton énergie à bondir, là au creux de moi.

Et puis les larmes quand on saisi l'instant. 
Nous en sommes là.

11sa et quelques de toi.
Un sacré cap de passé et la découverte devant nous.

Ce flot d'un amour immense pour toi.

Je sais notre chance et je souhaite à chacune d'entre nous ce précieux bonheur.
Joyeux noël à toutes et à vos proches.
De tendres pensées pour les meurtries par la vie, que vos fêtes soient les plus douces possibles.


10 déc. 2013

Toc toc toc

Un rapide passage, mes venues, mes absences je sais qu'à force on s'y habitue.

Le temps me manque cruellement et c'est ma pause déjeuner-qui-ne-passe-pas qui me donne un peu de temps.

Mon travail, mes chefs, des responsabilités et demandes supplémentaires dans une période déjà extrêmement chargée, des horaires à n'en plus finir (pour une fonctionnaire) ^^, des heures sup (gratuites) et ma voiture qui a lâché gentillement hier matin en arrivant au travail (poin poin)

Mais oui, j'ai un mec en or, qui m'a ramené sa voiture (et à fait 17km en courant après le travail...) et qui gère le dépannage, le garage et qui me prépare doucement à l'idée qu'elle soit dead pour de bon (fu*k) pour que je me consacre entièrement à mon travail (que je kiffe) et à cette jolie bosse qui prend forme sous mon pull...



Tu sais, je crois que tout va bien.
Dans mon coeur, dans ma tête et dans mon corps...
Mais je suis pudique du bonheur. Ca changera peut être ;)
Le 30 nous avions donc une écho de contrôle qui nous a permis d'admirer notre petit 2cm bien vaillant.
Apparemment, il n'était pas seul au début, il l'est maintenant mais il pousse.

Figure toi que j'avance, j'ai la déclaration de grossesse dans mon sac, mon lit est "pré" réservé dans un hôpital du 94 et j'ai pris rendez-vous pour l'écho des 12sa que nous ferons le 30/12 chez nos parents (fêtes obligent)

Je ne projette pas très loin, ca m'est impossible mais je savoure, tranquillement et de façon très détendue cette grossesse.
Et puis vraiment si besoin est, j'écoute quelques secondes ce petit coeur qui bat si vite, très loin sous le mien.

Cette période de Noël est d'une cruauté sans nom pour toutes celles qui n'ont pas cette chance, je le sais trop bien alors il faut savoir savourer encore plus, pour nous, pour elles.





18 nov. 2013

Mon tout petit.


Tu portes bien ton nom, mon précieux.

Il faut se rendre à l’évidence malgré nos peurs pendant l’examen, notre souffle court et nos visages qui se décomposent les 30 premières secondes, tu es là.

Je ne sais pas si on arrivera un jour à être serein à partir du moment où j’ai les jambes dans les étriers.

Avant ça va, je suis zen et relativement sereine mais dès que les choses deviennent sérieuses et que du rêve je dois affronter la réalité, les peurs prennent le dessus.

Mais je crois que nos peurs, ces visages serrés, nos mains qui se cherchent c’est avant tout parce que l’on crève d’envie de t’aimer chaque jour un peu plus  et que ces images de rêve qui prend fin ont du mal à s’effacer de nos esprits.

Il faut du temps et passer les étapes une à une pour apprivoiser l’idée que tu puisses te rapprocher chaque jour un peu plus.

En attendant, le médecin prend soin de nos cœurs abimés et nous rassure, nous explique.
Nous n’avons clairement pas savouré le moment, ces longues secondes à te chercher puis à vérifier, à part je l’avoue ces quelques secondes ou j’ai entendu battre ton cœur et qui a fait battre si fort le mien.

La nuit d’après fut agitée, peuplée de cauchemars et j’ai débuté mon samedi en pleurant. Il faut savoir se libérer du trop plein pour savourer le présent.
Prochaine écho le 30, elle sera délicate mais tu es là.

Tu es là.

4 nov. 2013

Dans les nuages

J'ose l'écrire, pour l'instant tout va bien.

C'est complétement irréel mais apaisant.

Samedi, J17 : 951 ui.



Je me laisse porter, je nous laisse rêver.

Dans nos têtes ca part dans tout les sens mais dans nos cœurs c'est le calme complet, après la tempête nous prenons le temps de savourer le moment présent.

Prochaine étape le 15 novembre pour une échographie et d'ici là tout les rêves sont permis.