18 nov. 2013

Mon tout petit.


Tu portes bien ton nom, mon précieux.

Il faut se rendre à l’évidence malgré nos peurs pendant l’examen, notre souffle court et nos visages qui se décomposent les 30 premières secondes, tu es là.

Je ne sais pas si on arrivera un jour à être serein à partir du moment où j’ai les jambes dans les étriers.

Avant ça va, je suis zen et relativement sereine mais dès que les choses deviennent sérieuses et que du rêve je dois affronter la réalité, les peurs prennent le dessus.

Mais je crois que nos peurs, ces visages serrés, nos mains qui se cherchent c’est avant tout parce que l’on crève d’envie de t’aimer chaque jour un peu plus  et que ces images de rêve qui prend fin ont du mal à s’effacer de nos esprits.

Il faut du temps et passer les étapes une à une pour apprivoiser l’idée que tu puisses te rapprocher chaque jour un peu plus.

En attendant, le médecin prend soin de nos cœurs abimés et nous rassure, nous explique.
Nous n’avons clairement pas savouré le moment, ces longues secondes à te chercher puis à vérifier, à part je l’avoue ces quelques secondes ou j’ai entendu battre ton cœur et qui a fait battre si fort le mien.

La nuit d’après fut agitée, peuplée de cauchemars et j’ai débuté mon samedi en pleurant. Il faut savoir se libérer du trop plein pour savourer le présent.
Prochaine écho le 30, elle sera délicate mais tu es là.

Tu es là.

4 nov. 2013

Dans les nuages

J'ose l'écrire, pour l'instant tout va bien.

C'est complétement irréel mais apaisant.

Samedi, J17 : 951 ui.



Je me laisse porter, je nous laisse rêver.

Dans nos têtes ca part dans tout les sens mais dans nos cœurs c'est le calme complet, après la tempête nous prenons le temps de savourer le moment présent.

Prochaine étape le 15 novembre pour une échographie et d'ici là tout les rêves sont permis.